Cher Docteur Cours,
Vos patients ne sont ni des clients ni des vaches Ă lait.
Je me permet de retracer par écrit les faits tels que je les perçois, avec copie au Conseil Départemental de l'Ordre des Chirurgiens Dentistes.
Je suis très choqué par le fait que vous refusiez d'honorer les soins que vous m'avez devisé le 2/3/2023.
Je suis venu à votre cabinet début d'année dernière pour des douleurs et une sensation que mes dents avaient avancé vers l'avant. Je suis ressorti avec un devis, daté du 7/2/2022 pour un total envisagé de 700,20. Devis que j'ai accepté. Puis, s'en sont suivies 4 autres sessions de détartrage facturées à plus de 350€ par séance.
Puis, lors de la dernière consultation du 2/3/2023, il m'a été remis un autre devis car j'ai effectivement besoin de soins plus importants. Cet autre devis faisant état de prestations non remboursables et déjà effectuées dans le premier devis et je vous ai interrogé sur la pertinence de certaines prestations (déjà effectuées), et sur la possibilité de réduire mon reste à charge. Ce qui m'a été refusé.
C'est dans ces conditions que je vous ai donc appelé, afin de connaître la procédure pour valider néanmoins ce devis, car j'ai effectivement besoin URGENT de ces soins. Vous m'avez informé que je devais passer à votre cabinet pour régler 30% d'acompte le 25 avril 2023 à 17h10, et qu'ensuite un RDV me serait attribué. Je me suis étonné d'avoir à me déplacer pour valider un devis, payer un acompte de 30% que vous encaissez une semaine avant les soins. Ainsi, la sortie de trésorerie se trouve très importante pour moi et vous refusez tout aménagement. Je m'en suis ému, surtout lorsque vous vous comparez aux entreprises de Bâtiment ! Du coup, vous avez annulé mon RDV pour valider le devis, rejetant ainsi implicitement mon besoin de soins.
Étant entrepreneur moi-même, je ne considère pas les soins médicaux au même niveau que des travaux de construction. Vous avez des PATIENTS, vous avez prêté serment et faites partie d'un Ordre déontologique que je mets en copie de ce message.
Je comprends que cette vérité exprimée vous chagrine, mais ce n'est pas une raison pour rejeter un patient dans le besoin, c'est même honteux.
La confiance étant rompue, je ne donnerai donc pas suite, mais je souhaite alerter votre Ordre de vos pratiques. Je réitère officiellement la demande de communication de mon dossier médical, incluant tous les fichiers informatiques de clichés radiologiques, radio 3D, cone beam, photographies, et d'empreintes numériques, et enregistrement du mouvement des mandibules ainsi que les facture détaillées des soins qui m'ont été prodigués.
Je reste persuadé que vous êtes un grand professionnel mais il n'est malheureusement pas rare, dans le contexte de pénurie de soins, qu'un patient soit considéré comme un client, ou plutôt une source de revenu, et mis devant le fait accompli.